« Un mouvement donné, régulier et périodique, ne peut être décomposé que d’une seule manière en un certain nombre de vibrations pendulaires…Tout mouvement vibratoire de l’air dans le conduit auditif, correspondant à un son musical, peut toujours, et toujours d’une seule manière, être considéré comme la somme d’un certain nombre de mouvements vibratoires pendulaires, correspondant aux sons élémentaires du son considéré. »
Théorie Physiologique de la Musique, Helmoltz.
« ÉCHELLE : terme désignant l’ordre successif des sons dans un système mélodique donné, sans l’idée de tonique, d’organisation hiérarchisée ou de délimitation de tessiture.
L’échelle ne doit pas être confondue avec le mode. »
Sciences de la Musique Marc Honegger.
La série harmonique évoquée par Von Helmoltz est une progression arithmétique de raison f (f=fréquence fondamentale : f, 2f, 3f, 4f, 5f….) dont les rapports successifs sont de la forme (n+1)/n.
Ce sont les intervalles épimores ou superpartiels (ex.: 3/2, 4/3, 5/4, 6/5… ) utilisés par Archytas de Tarente.
« Il semble que les rapports superpartiels aient été pressentis comme pouvant produire des intervalles musicaux « naturels » tout au long du développement de la théorie grecque depuis Pythagore jusqu’à Ptolémée. »The Musical System of Archytas, Robert Erickson
ECHELLE MUSICALE : « série de fréquences dont les intervalles sont calculés pour servir une intention musicale. » Bernard Durr